Le Celtic dans le rouge

La crise, la crise, encore la crise. Au Royaume-Uni, elle est en train de toucher de plein fouet les clubs de l’île. Manchester a hypothéqué Old Trafford, Liverpool cherche un investisseur avant juin pour éponger une dette colossale (237 millions de livres), Portsmouth joue aux chaises musicales avec le fisc anglais et ses propriétaires. C’est aujourd’hui au tour du Celtic d’entrer dans le dur. Le président John Reid, dans les colonnes de Metro, a avoué un chiffre d’affaire « en baisse de 23 % » et une dette multipliée par 3. « Je disais l’année dernière que le football et le commercial allaient de paire. Les chiffres de cette année confirme cette hypothèse » se félicite le boss du club Scottish. Le Celtic n’a pourtant pas baissé pavillon cet hiver et a récupéré l’indésirable des Spurs, Robbie Keane. Pour le moment, le Celtic doit sa survie aux supporters et aux sponsors : « Malgré l’absence de Champions’League, plus de 50.000 abonnements ont été vendus et notre merchandising se porte très bien, avec les meilleurs chiffres enregistrés depuis bien longtemps. [...] Notre programme de sponsoring reste un des plus prolifiques du football britannique », Reid pouvant baiser les pompes du brasseur Tennent et de l’équipementier Nike. En attendant, sur le terrain, le Celtic est à la traîne, à dix points du rival, les Rangers.
Coupe de la Ligue : Le Celtic vainqueur
C’est moche…