Hibernian F.C.

Publié le : 07 novembre 20183 mins de lecture

Même si sportivement et médiatiquement le Old firm règne sans partage, il existe en Ecosse d’autres clubs avec une histoire tout aussi passionnante. On ne peut pas parler du football écossais sans citer le Hibernian F.C.

D’accord, depuis de nombreuses années l’équipe est plus que mauvaise, l’attaquant est cocaïnomane et Franck Sauzée est considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du club (c’est dire…).

Mais, à y regarder de plus près, le club de Leith (quartier d’Edimbourg) est mythique .

Tout d’abord créer par des irlandais, le club arrive à se défaire de son image de club « irish » tout en conservant son héritage. Dans les années 50 le club est à son apogée, avec le « famous five » : les 5 plus grands attaquants de l’histoire des hibees ayant joué ensemble de 1949 à 1955(autre chose que Junior Agogo…).

Depuis, et bien pas grand chose, une coupe glané de temps en temps au gré des bonnes recrues (Sauzée, Beuzelin, Sproule,…) et des bons jeunes du club(Collins, Riordan, Fletcher, Brown,,…).

D’un point de vue extra sportif l’ennemi héréditaire est le Heart of Midlothian, pour faire court les « jambos » sont tout aussi stupide que les « huns » (point de vue très personnel, j’en conviens), chant pro britannique et sectaire du même registre que ceux des protestants d’Ibrox… Les supporters des « hibs » étant de leur coté très attaché à l’histoire irlandaise de leur équipe mais avant tout fier d’être écossais.

Tout ça, c’est la partie émergé de l’iceberg (pas Romanov hein !) car niveau underground Hibernian a un palmarès bien plus fournis. Dans les années 80 et 90, les Hibs ont pu s’enorgueillir de posséder un gang de Hooligan réputer sur toute l’île britannique : Le CCS ( Capital City Service), avec en point d’orgue des bagarres épique contre Aberdeen, Dundee, Leeds et bien d’autres.

Le coté rock n roll du H.F.C ne s’arrête pas là, un des supporter les plus connu n’est autre que l’écrivain trash Irvine Welsh dont tout les romans ont au moins un passage parlant de son équipe fétiche(remember Trainspoting). Plus calme mais tout aussi connu Ian Rankin glisse des clins d’œil aux hibees dans ses romans policier et enfin le groupe « the proclaimers » (les fans d’ « how i met your mother » connaîtront ) adore Hibernian et a donc dédié une chanson au club(« Sunshine on Leith »).

En conclusion, l’équipe d’Edimbourg ne gagne jamais rien tout comme Andy Murray(qui supporte le club d’ailleurs), il ne jouera jamais la champions league mais c’est un club qu’on est obligé d’aimer.

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C’est moche…

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